John Gamba avait 9 ans lorsqu'un dentiste n'a pas réussi à anesthésier correctement une molaire du dos et a frappé une mort nerveuse.Le résultat a été une crainte à vie des dentistes qui a atteint un sommet dans la vingtaine, quand il a cessé d'aller entièrement chez le dentiste."Je ne pouvais même pas passer par le bureau d'un dentiste sans être stressé", a-t-il déclaré à WebMD.
Gamba avait 38 ans lorsqu'une molaire en arrière ébréchée a commencé à se décomposer, ce qui lui causait finalement une douleur constante."J'ai été paralysé. Je ne pouvais même pas envisager d'aller [au bureau du dentiste]", explique Gamba, un entrepreneur sur Internet de Naples, en Floride. "Il était beaucoup plus facile d'accepter la douleur, comme ça sonne."
Peu de gens attendent avec impatience un sort sur la chaise du dentiste.Mais l'anxiété grave empêche des millions d'Américains de chercher correctementsoins préventifs.Les conséquences de ce problème peuvent aller bien au-delà des douleurs dentaires ou perdusdents.Parodontiteest une infection grave qui peut affecter d'autres parties du corps.Les études le relient désormais à des maladies, notamment les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète.
Heureusem*nt, de nombreux dentistes sont spécialement formés à la gestion des patients effrayants;Une variété de méthodes et de traitements sont disponibles pour réduire la douleur et soulager la peur dans la chaise du dentiste.
La «racine» provoque
Entre 5% et 8% des Américains évitent de faire disparaître les dentistes, estime que Peter Milgrom, DDS, directeur de la Dental Fears Research Clinic à l'Université de Washington à Seattle et auteur deTraiter les patients dentaires effrayants.Un pourcentage plus élevé, peut-être 20%, éprouve suffisamment d'anxiété pour qu'ils iront chez le dentiste uniquement lorsqu'ils sont absolument nécessaires, a déclaré Milgrom à WebMD.
La pratique dentaire de Milgrom est spécialisée dans les patients effrayants.Environ les deux tiers d'entre eux relient leur peur à une mauvaise expérience dans le bureau du dentiste, dit Milgrom.Un autre tiers a d'autres problèmes pour lesquels la peur des dentistes peut être un effet secondaire désagréable, comme diverses humeur outroubles anxieux, toxicomanie ou stress post-traumatique ressenti par les anciens combattants, les victimes de violence domestique et les victimes d'abus sexuels infantiles.
La peur des dentistes ne découle pas tellement de l'expérience de la douleur que du manque de contrôle que les patients éprouvent dans la chaise du dentiste, explique Ellen Rodino, PhD, Apsychologueà Santa Monica, en Californie, qui a étudié la peur dentaire."Vous êtes couché, un dentiste plane au-dessus de vous, et il vous met dans une situation où vous pouvez à peine parler ou répondre. Cela crée beaucoup d'anxiété pour certaines personnes parce qu'ils ne se sentent pas en contrôle."
Pourtant, de nombreux dentistes créent une anxiété inutile chez les patients car ils supposent que tous les patients ont des seuils de douleur similaires et géreront les procédures dentaires de la même manière, dit Milgrom."Si tous les dentistes faisaient beaucoup plus attention au contrôle de la douleur, prenaient le temps de s'assurer que les patients étaient à l'aise et n'allais pas de l'avant s'ils n'étaient pas [confortables], alors nous créons moins de phobiques."
Les patients effrayants doivent être plus affirmés sur leurs besoins, dit Milgrom.Les patients devraient dire à leurs dentistes: "Je veux parler de ce qui peut être fait pour me rendre plus à l'aise. Je ne veux pas que quelqu'un me dise que quelque chose ne me fait pas de mal."
Traiter la peur des dentistes
Certains dentistes spécialisés dans le traitement des patients effrayants font tout leur possible pour créer un environnement non menaçant.L'endroit où Jack Bynes, DMD, travaille à Coventry, dans le Connecticut, est à peine reconnaissable en tant que bureau d'un dentiste.Il est logé dans un moulin à grains historiques rénové, avec une salle de traitement qui surplombe une cascade.La salle d'attente contient une cheminée et une photographie apaisante;C'est exempt d'affiches représentant les horreurs deparodontite.Bynes lui-même fantaisie de nœuds plutôt que de gommages.De nombreuses "personnes ont une réaction de combat ou de fuite" aux images, aux sons et aux odeurs d'un cabinet dentaire, et enlever ces signaux a un effet calmant, explique Bynes.Et Bynes devrait savoir.Il se spécialise dans les patients craintifs aujourd'hui parce qu'il a lui-même dû surmonter son propre médicalphobiesalors qu'il s'entraînait pour devenir dentiste.
Bynes parle d'abord avec des patients dans son bureau, plutôt que sur la chaise dentaire."Je leur dis qu'ils peuvent partir à tout moment", dit-il."Un seul l'a fait en 40 ans. C'est pour qu'ils sachent qu'ils ont le contrôle."
Les meilleurs dentistes utilisent des méthodes simples pour améliorer ce sentiment de contrôle, Milgrom dit:
- Ils expliquent doucement ce que le patient se sentira bientôt et pendant environ combien de temps.
- Ils demandent fréquemment au patient la permission de continuer.
- Ils donnent au patient la possibilité d'arrêter la procédure à tout moment où le patient se sent mal à l'aise.("Je leur donne un signal", dit Bynes. "Si, pour une raison quelconque, ils doivent s'arrêter, soulevez votre main gauche.")
- Ils prennent le temps pour les pauses comme demandé.
De nombreux dentistes n'ont pas la patience pour traiter les patients effrayants avec les soins qu'ils méritent, dit Bynes.Même ceux qui annoncent qu'ils "s'adressent aux lâches" peuvent ne pas faire du bon travail.Si vous cherchez un nouveau dentiste, Bynes suggère d'être honnête sur vos peurs dès le premier appel.Demandez à parler au dentiste de vos peurs avant de venir. Si la réceptionniste semble dédaigneuse, ou si le dentiste ne renvoie jamais votre appel, ne partez pas, dit-il."Ce n'est pas le bon bureau pour vous."
En charge
Il y a de fortes chances que la visite d'un dentiste ne soit pas aussi douloureuse que vous vous y attendez.Enquêtes sur les patients avant et après les procédures les plus redoutées - comme uncanal radiculaireou l'extraction de la dent de sagesse - ont constaté qu'ils prévoyaient beaucoup plus d'inconfort qu'ils n'en ont réellement vécu, dit Milgrom.
Le canal radiculaire en particulier obtient un "mauvais rap" car il est généralement précédé de douloureuxMaux de dents, Dit Milgrom.La procédure elle-même soulage cette douleur, souvent en une seule visite.SagessedentLes extractions obtiennent une mauvaise réputation à cause de l'occasiondouleur à la mâchoireexpérimentés plusieurs jours après, qui peuvent être traités avec des pilules.
Pourtant, même si votre esprit vous dit que vous irez très bien, votre corps peut toujours craindre que la chaise du dentiste.Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à surmonter votre peur du dentiste:
- Allez à cette première visite avec quelqu'un en qui vous avez confiance, comme un proche parent qui n'a pas peur des dentistes, suggère Bynes.Bynes encourage même les amis et les parents à s'asseoir avec le patient pendant le traitement.
- Cherchez la distraction dans la chaise du dentiste.Écoutez votre propre musique sur des écouteurs - "Un nouveau CD, pas celui que vous avez beaucoup entendu, donc vous vous intéresse un peu plus", suggère Milgrom.Ou trouvez un dentiste avec un téléviseur ou d'autres distractions disponibles dans la salle de traitement.
- Essayez les techniques de relaxation.Milgrom suggère une respiration contrôlée - prendre une grande souffle, la tenir et la laisser sortir très lentement, comme si vous étiez un pneu qui fuit.Cela ralentira votre rythme cardiaque et détendra vos muscles.Une autre technique est la relaxation musculaire progressive, qui consiste à tendre et à relaxer différents groupes musculaires.
- Examinez avec votre dentiste quels sédatifs sont disponibles ou appropriés.Les options incluent l'anesthésie locale, l'oxyde nitreux («gaz de rire»), les sédatifs oraux et la sédation intraveineuse.Bien que la suresédation puisse être dangereuse, trop de dentistes sont mal à l'aise en utilisant une sédation orale, dit Milgrom.Et seuls certains dentistes sont qualifiés pour effectuer une sédation IV.
- Si vous ne pouvez pas vous amener à aller chez un dentiste, vous voudrez peut-être essayer de voir d'abord un psychologue, explique Ronald Kleinknecht, PhD, psychologue clinicien à l'Université Western Washington et co-auteur deTraiter les patients dentaires effrayants.L'approche la plus éprouvée et éprouvée "pour traiterphobie(et autrephobies) est ce que Kleinknecht appelle «l'exposition thérapeutique directe».Cela implique d'introduire le patient aux articles redoutés - par exemple, une aiguille - de manière progressive et contrôlée.
Alors que la douleur du dos de Gamba s'intensifiait, il a trouvé du soutien en ligne via un forum pour les personnes ayant une peur dentaire.Il a également trouvé un dentiste, Fred Eck, DDS, de Bonita Springs, en Floride, qui annonce ses compétences avec des patients effrayants.Avant d'y aller, Gamba dit: "Je me suis convaincu que je n'allais pas avoir de procédure, que j'allais juste parler avec le dentiste."Mais Eck l'a mis si à l'aise qu'il a accepté l'extraction de la molaire arrière lors de la première visite.Et c'était indolore, dit-il.
À l'aise avec son nouveau dentiste, Gamba a finalement fait un travail dentaire bien nécessaire.Il a parlé à WebMD une heure avant un rendez-vous pour obtenir sa dernière sagessedentsupprimé."Cela a été miraculeux", dit-il."J'ai acquis une telle force, espoir et courage en traversant ces expériences."
